Selon une information Reuters du 10 mai 2018, British Telecom, l'opérateur historique de télécommunication Britannique et numéro 1 des télécoms au Royaume-Uni a annoncé supprimer 13'000 postes de cadres et de personnel administratif. BT emploi 100 000 personnes ce qui fait que 13% de la masse salariale va disparaitre.
Mais ce n'est pas tout, British Telecom (BT) va en outre quitter son siège londonien situé au 81 Newgate Street situé dans la City pour un site plus petit.
Ces mesures de réductions drastiques du personnel et de la vente du siège social que j'ai personnellement bien connu est triste et affligeant de voir BT dans cette situation.
Mais les conclusions sont là et selon le Directeur Général, M. Patterson, les suppressions de postes annoncées jeudi sont les plus importantes chez BT depuis 2008. Elles permettront d'économiser 1,5 milliard de Livres Sterling en trois ans. La mise en oeuvre de cette restructuration coûtera en revanche 800 millions de Livres Sterling.
La perspective selon laquelle il faudra à l'opérateur jusqu'à trois ans pour renouer avec la croissance de son bénéfice provoque cependant une chute de 7,7% du titre à la Bourse de Londres, qui explique quasiment à elle seule la baisse de 0,72% de l'indice du secteur européen des télécoms.
En revanche, BT, propriétaire d'EE, numéro un de la téléphonie mobile va recruter environ 6000 ingénieurs et commerciaux pour soutenir le développement de ses réseaux par fibre et de technologie 5G.
Ceci étant, si la révolution technologique est en marche, elle exige moins de "ressources" que précédemment.