L'emploi salarié est en mauvaise posture en France selon l'INSEE qui a
publié les données détaillées sur l'évolution de l'emploi en France sur l'année 2012. Il en ressort que 99 500 emplois ont été détruits en 2012 dont 46 000 sur le quatrième trimestre 2012.
Dans le détail, l'industrie a perdu 29.400 postes soit un recul de -0,9%, le secteur du bâtiment perd 13 800 emplois soit un recul de 1%.
Dans le secteur tertiaire, cela ne va pas mieux, puisque 56 200 postes ont été supprimés soit -0.5%.
En revanche,dans le secteur non-marchand (éducation, santé, administrations à l'exception de l'emploi public) affiche en revanche un solde positif de 22.000 postes.
A fin 2012, l'emploi salarié dans les secteurs concurrentiels concernait 17,915 millions de français, dont 15,96 millions dans les secteurs principalement marchands et 1,955 million dans les secteurs principalement non-marchands.
Enfin à titre de comparaison et sur la même période, il y a eu 66 800 emplois de supprimés en 2011, ce qui prouve que la crise affecte durement la France qui tarde à se réformer et dont les Français risquent d'en pâtir très lourdement si rien n'est fait pour relancer efficacement la machine industrielle.
Seul petit bémol dans cette morosité, seulement 22 000 emplois ont été créé en 2012. Ceci reste insufisant car pour inverser la courbe du chômage il faudrait créer au moins 30 000 emplois par trimestre.
Question, la France et son tissu industriel et financier en ont encore t'ils les moyens? La réponse réside chez le politique qui devra donner plus de gages aux acteurs économiques en réduisant les charges, en mettant fin au 35h comme c'est le cas dans certaines usines en France ou des salariés ont préféré travailler plus pour garder leur emploi.
Ce fût notamment le cas dans les usines Renault ou les ouvriers ont préféré augmenter leurs heures de travail en gelant les salaires jusqu'à ce que l'entreprise redresse la barre.
Ceci est un parfait exemple d'un consensus à l'Allemande et donc il est toujours possible que les tendances s'inversent aussi dans le bon sens!