La vidéo publié sur les réseaux sociaux et dans la presse sur la réaction du Président de la République, M. Emmanuel Macron concernant les aides sociales a été décriée, volontairement mal interprété par certains soucieux de créer la polémique.
Ce que le Président a dit précisément c'est ceci :
"les aides sociales coûtent "trop de pognon", parce que ces aides échouent à sortir "les gens de la pauvreté".
"On met trop de pognon, on déresponsabilise et on est dans le curatif", (...) "Donc, toute notre politique sociale, c'est qu'on doit mieux prévenir, ça nous coûtera moins ensemble, et on doit mieux responsabiliser tous les acteurs"
et Emmanuel Macron conclut :
"On met un pognon de dingue dans des minima sociaux, les gens, ils sont quand même pauvres, on n'en sort pas. Les gens qui naissent pauvres restent pauvres, ceux qui tombent pauvres ils restent pauvres. On doit avoir un truc qui permet aux gens de s'en sortir", ajoute-t-il. "Sur la santé c'est pareil."
Le Président a bousculé les certitudes et veut bousculer la fourmilière et en ce sens il a raison sur ce point.
Malgré notre système d'aide et de protection sociales, la pauvreté à continué à gagner du terrain. Les chiffres de l'Insee l'atteste, les pauvres sont de plus en plus pauvre en 20 ans et depuis 2008, la France a gagné 1 million de gens pauvres.
Certes, le système social Français a permis également de contenir la pauvreté depuis la crise des subprimes en 2008 par rapport aux voisins Européens.
Mais aujourd'hui, ce qu'à voulu dire Emmanuel Macron c'est que l'Etat et donc les contribuables, dépense trop d'argent en aides sociales et que ces aides sont mal utilisées.
Il est clair que les exemples de répartitions de la richesse du pays pour aider les plus démunis ou aussi ceux qui ont des accidents de vie sont à prendre en compte si l'on regarde un instant vers les pays Scandinaves qui proposent des aides ou les ayants-droits ont des droits et des obligations.
Le système social Français est à repenser mais dans un contexte de crise économique et sociale larvée, le gouvernement Français se doit d'être prudent.
Nous en serons plus après la présentation du Président de la République sur son discours sur une nouvelle politique de cohérence sociale qui se tiendra à Montpellier devant le 42ème congrès de la Mutualité Française.