D'ici 2023, le groupe Volkswagen va licencier jusqu'à 7000 personnes afin de "moderniser" l'automobile en passant par l'électrification des voitures.
Mais ceci vient en complément des 21 000 personnes qui seront virés dans le monde d'ici 2020 avec une économie de 3 milliards pour le groupe.
Il est clair que tous ces licenciés n'iront pas acheté du Volkswagen.
Donc si on fait le compte, d'ici 2023, c'est 28 000 personnes au chômage ou en pré-retraite ou retraite dans le meilleur des cas.
Même si le patron du groupe Volkswagen, Herbert Diess, a dit qu'il n'y aura pas de licenciements secs, et que cela ne concernerait que des départs à la retraite, cela semble étonnant.
Ceux qui risquent d'être le plus impactés sont les Allemands car si le groupe compte près de 665 000 employés (chiffre Volkswagen décembre 2018), 45% d'entre eux travaillent en Allemagne, 29% en Europe, 16% en Asie-Pacifique, 9% secteur Amériques et 1% en Afrique.
La Direction a décidé d'investir sur la technologie électrique sachant que ceci n'a rien d'écologique à moyen ou long-terme.
Pour le moment, en Europe, seul le patron de Peugeot dénonce cette hérésie du tout électrique promettant un avenir plus vert mais avec quelle centrale électrique? Charbon (le choix du pire en terme d'émission Co2 et tout le reste en Allemagne) ou le nucléaire? Car le nucléaire est la seule alternative si les politiciens européens veulent que tout le monde roule à l'électrique.
En attendant, Volkswagen cède aux sirènes d'une pseudo-écologie en investissant tout de même 19 milliards d'euros.
Pour information, la production de batteries électriques pour les voitures est un véritable désastre écologique car l'exploitation des minerais se font souvent dans des conditions terribles pour la nature et extraits de pays peu regardant sur les problèmes écologiques.
Parmi ces minerais rentrant dans la fabrication de la batterie, nous retrouvons les éléments suivants comme le néodyme, le cobalt, le lithium, le graphite.
Oui, le pari de l'électrique est choix dogmatique proné par des pseudo-experts dans la préservation de la nature
Saluons le choix de Michelin et Faurécia (groupe Peugeot) qui ont annoncé avoir investi dans l'hydrogène car c'est un marché d'avenir. Certes la pile à combustible (énergie hydrogène) ne date pas d'hier mais elle est plus écologique au final . Reste à développer le réseau et à généraliser cette technologie dans les voitures.